Nos chers membres du MBSMB n°1 : Jean-Luc Curé

Bonjour, afin de mieux vous faire connaître certains des bénévoles et membres les plus investis du MBSMB, nous allons interviewer quelques membres ces prochaines semaines. Nous vous présentons ainsi les missions qui leur ont été confiées et qui nous permettent de pratiquer notre sport favori au quotidien.

Nous commençons aujourd’hui ce premier épisode en posant quelques questions à Jean-Luc Curé, président du MBSMB.

« Bonjour Jean-Luc, peux-tu te présenter ?

Bonjour, je suis Jean Luc Curé, j’ai 65 ans et je joue au badminton depuis 1990. J’ai longtemps joué au handball dans ma jeunesse. Après de nombreuses années sans activité sportive,  j’ai voulu refaire du sport. J’ai hésité de faire de l’aïkido ou du badminton. J’ai rencontré Didier Usquelis, il faisait du badminton et m’a proposé de venir y jouer et puis voilà nous sommes devenu amis. C’était parti et nous nous sommes investis dans le badminton.

Le MBSMB est issu de la fusion de Metz Badminton et du MSQB.  Tu étais au MB, peux-tu nous raconter un peu l’histoire de ce club ?

Le club est issu d’un premier club qui s’appelait  SMEC badminton. Il avait été créé à la fin des années 80 par Anne Marie-Venner, une prof d’éducation physique. Ensuite dans les années 90, le club SMEC omnisport a déposé le bilan. Metz Badminton s’est alors créé. A l’époque le président était Didier Usquelis. Moi j’ai repris la présidence de ce club après le décès de Didier. Puis maintenant la présidence du MBSMB.

Pourquoi avoir décidé de fusionner ces 2 clubs ?

Mon constat était qu’en Moselle, on avait peu de clubs avec un bon niveau. Il existait des clubs comme Sarreguemines qui était monté en N2 mais qui n’ont pas pu se maintenir.

L’idée est donc de créer sur Metz un grand club. Un des premiers atouts, c’est qu’à partir du moment où on est 300/400 licenciés, on a plus de poids vis-à-vis des pouvoirs publics que si nous sommes 50 ou 80 licenciés.

Ensuite si nous voulons professionnaliser le club, en particulier au niveau des entraîneurs, des encadrants, il est nécessaire d’avoir un grand nombre d’adhérents. Au minimum, c’est 300/350 licenciés. Aujourd’hui, on est un peu plus de 290 adhérents juste après le covid ce qui nous permet d’atteindre nos objectifs pour la première année.

Puis avoir une école de jeunes importante. On avait d’un côté le MSQB avec Daniel, qui s’est beaucoup investi chez les jeunes, avec un grand nombre de jeunes dont certains très bons. Le MB lui avait un entraîneur de haut niveau qui s’occupait des jeunes mais moins nombreux. L’idée c’était de regrouper ces 2 forces, un grand nombre de jeunes d’un côté avec une bonne structuration avec de l’autre côté un entraîneur de très bon niveau.

Enfin nous étions les 2 seuls clubs à posséder une labellisation 4 étoiles au niveau de la fédé (Club qui structure son école de jeunes en s’appuyant exclusivement sur le Dispositif Jeunes.) Il y a le label club avenir un peu plus compliqué à obtenir. Il faut se fixer cet objectif avec le MBSMB.  (Le label « Club Avenir » est un label fédéral délivré aux clubs respectant un cahier des charges répondant aux exigences de l’accès au haut-niveau.).

On voit aujourd’hui que nous sommes pas mal dispersés en termes de gymnases sur l’ensemble du territoire messin. L’idée serait d’avoir une grosse structure un peu comme à Basse-Ham propre au badminton.

Ce qui est difficile avec la fusion, c’est d’avoir une identité commune. Juge arbitre sur le dernier circuit jeune, un jeune qui est venu s’inscrire en disant « MSQB », c’est anecdotique mais cela montre que tous les joueurs ne savent pas que nous sommes maintenant « MBSMB ». Cela se fera avec le temps. C’est un des points difficiles dans la fusion, réussir à avoir une identité commune. Je pense que nous y arriverons.

Je t’ai retrouvé aujourd’hui à la table de marque au tournoi des Phénix de Basse-Ham, quel est ton rôle ?

Je suis juge arbitre certifié ligue. Le SMEC Badminton organisait un gros tournoi où de nombreux joueurs étrangers venaient. Je me suis pris de passion pour l’organisation de tournois et le juge arbitrage. Après je suis devenu formateur juge arbitre. L’arbitrage, c’est quelque chose qui me plait un peu moins mais quand il faut arbitrer, j’y vais. Mais j’invite les gens à s’inscrire dans cette voie. Certaines compétitions ne peuvent se faire sans arbitre. Il faut que les joueurs le sachent.

En tant que président du MBSMB, quelle est ta mission ?

Un club, c’est une association qui correspond à la loi de 1907. Dans une association, la loi prévoit qu’il y ait un conseil d’administration composé au moins d’un président, un trésorier et un secrétaire. Le rôle du président est de faire en sorte que cette organisation fonctionne le mieux possible.

C’est aussi d’avoir une vision à moyen et long terme du devenir du club. Je voudrais que notre club devienne une référence tant au niveau des équipes interclubs que école de badminton. Notre équipe en N3 jouera probablement les barrages et peut jouer la montée en N2. L’objectif est aussi que les autres équipes puissent monter (l’équipe 2 en N3 par exemple) et ainsi avoir une équipe MBSMB dans chaque division régionale et départementale.

Aujourd’hui, on a des joueurs étrangers dans notre équipe nationale, mais l’idée est de faire en sorte que demain cette équipe en N2 (voir rêver de passer en N1) soit composée de jeunes joueurs du club et disposer ainsi d’une réserve de joueurs de haut niveau (classés N). C’est  un objectif à long terme. Mais nous avons déjà aujourd’hui de jeunes joueurs et joueuses prometteurs. L’objectif est que nos équipes soient issues de notre école de jeunes.

Mais nous ne devons pas oublier nos joueurs loisirs qui représentent un nombre important. Tout le monde n’a pas envie de faire de la compétition. Il faut arriver à trouver le juste équilibre entre ces 2 catégories de pratiquants. Là je crois que l’on y arrive relativement bien et je remercie nos encadrants bénévoles, Eric, Gaël, Daniel qui s’investissent sans compter.

Mais je rêve aussi qu’il y ait plus d’implication de nos membres dans la vie du club. Beaucoup d’entre nous s’impliquent mais cela reste toujours insuffisant.

Un mot de la fin ?

Plus tard et quand je ne serai certainement plus président, j’aimerais assister et encourager à un match interclubs de N1 dont les joueurs seraient tous issus de notre club. Ce jour là, je me dirai que nous avons tous gagnés

A bientôt »

 

Interview réalisé le 26/02 par Julien Laveau