Apprendre à se connaitre

Bonjour,

Ces dernières années le club a beaucoup évolué, notamment les membres de son bureau et de son comité. Afin de vous permettre de mieux nous connaitre, voici le premier d’une série d’interview qui couvrira l’ensemble de ces bénévoles.

Nicolas, secrétaire depuis cette saison, interviewé par Camille :

Camille : Quels sont tes passions ?
Nicolas : Je ne dirais pas que ce sont des passions mais plutôt des loisirs : Badminton, volley-ball, escalade, moto, golf, plongée…

Camille : Et ta préférée de toutes ? Bad, Bad, Bad, Bad
Nicolas : Oui, effectivement je dirais le badminton

C : Depuis combien de temps en fais-tu ?
N : Depuis que j’ai 12-13 ans, j’ai commencé en UNSS puis en club. Vers 16 ans j’ai arrêté sur un coup de tête puis j’ai repris quand je suis arrivé dans la région, il y a 5-6 ans, à Verdun en loisir puis en compétiteur.

C : Depuis quand es-tu au MSQB ?
N : Depuis 4 saisons maintenant, dès la deuxième saison j’ai intégré le comité et cette saison je suis secrétaire.

C : Pourquoi ton choix s’est porté sur le MSQB ?
N : Je ne connaissais pas du tout les clubs de Metz, celui-ci proposait des créneaux intéressants et un gymnase proche de chez moi (au lycée de la communication, à l’époque). Et j’ai surtout rencontré Aurore (la présidente) par un heureux hasard.

C : Que t’apporte l’engagement dans ce club ?
N : Je m’engage dans tout ce que je fais, j’aime quand les choses bougent (les membres du bureau pourront en témoigner). Je suis quelqu’un de très actif, je déteste rester les bras croisés à attendre que le monde évolue. On peut tous devenir un élément moteur, chacun à son niveau.

C : Qu’est-ce que tu aimes dans ce club et dans le badminton ?
N : Je ne suis pas déçu d’avoir choisi ce club, il est très familial et c’est vraiment ce que je recherche dans un club. J’y ai rencontré des gens très volontaires et toujours plein de bonne humeur. Ce que j’aime dans le badminton c’est l’explosivité nécessaire, un savant mélange de puissance physique et tactique (certains diront que je maîtrise bien plus l’un que l’autre).

C : Quel est ton tableau préféré et pourquoi ?
N : Le mixte sans avoir à réfléchir. Je n’aime pas le simple, le terrain est bien trop grand et à qui je pourrais reprocher la défaite 😉. Je faisais beaucoup de double homme quand j’ai repris la compétition mais c’est vraiment en mixte que je me sens le plus épanoui. J’aime cette complicité qu’offre le double, et le mixte est vraiment un challenge pour moi : quelle stratégie adopter pour permettre à ma partenaire de finir le point, tout en évitant qu’elle prenne les parpaings du mec d’en face. Pas évident surtout quand on commence à jouer dans les séries hautes.

C : Donne une qualité du badminton et du club ?
N : Sport à la fois collectif et individuel et surtout très physique. Au club, c’est l’ambiance. Même si certains s’évertuent à râler, c’est une grande famille et toujours de la bonne humeur.

C : Quel a été ton tout premier sport ? A quel âge ? Pourquoi ce sport ?
N : J’étais en primaire donc je devais avoir 9-10 ans et c’était le tennis. Très rapidement j’ai arrêté pour commencer l’escalade. Pourquoi ? Je dirais bien que c’est un hasard pour le tennis, je crois que c’était ça ou piscine et perso à la piscine je préfère sauter et faire des bombes que des longueurs de crawl.

C : Regrettes-tu d’avoir arrêté le badminton pendant ta jeunesse ?
N : Oui, et ça restera un de mes plus gros regrets. J’étais avec un super groupe de potes mais je n’étais pas le meilleur, j’avais mes qualités (une très grosse frappe) mais j’avais pas de mental. Je perdais mes matchs très bêtement. Quand je suis passé en âge de jouer avec les adultes (avec un double surclassement), j’ai complètement lâché, j’avais peur de plus rien gagner. J’ai énormément perdu en technique et en physique, quel gâchis.

C : As-tu un métier qui te fait bouger et te fait garder une forme physique ?
N : Oui et non. Je suis beaucoup en déplacement professionnel mais j’ai pas la nécessité d’être un monstre physiquement. Par contre, il me laisse la possibilité de faire beaucoup de sport.

C : Quelle est ta meilleure qualité ? Est-ce qu’elle t’est utile dans tes pratiques sportives ?
N : Ouah compliqué. Je dirai que je suis très actif et que j’aime faire plein de choses. Dans le sport, je lâche rien, même quand je suis sur les rotules, j’abandonne jamais un point et en tant que secrétaire d’un club de 200 licenciés, on peut dire que c’est très pratique.

C : Quel est ton pire défaut ? Est- ce qu’il te nuit beaucoup dans tes pratiques sportives ?
N : Là par contre, j’en ai à revendre mais je dirai que le principal c’est le manque de tact. Et comme je suis très franc, ça ne facilite pas mes relations avec les gens. Dans la pratique sportive c’est pas un soucis mais en tant que secrétaire disons que heureusement qu’Aurore est là pour arrondir les angles.

C : Si tu devais te présenter en 5 mots se serai lesquels ? Pourquoi ces mots-là ?
N : Franc, Honnête, Sportif, Bosseur, Casse-pied. Franc et honnête parce que c’est ma ligne de conduite, j’aime dire ce que je pense et sans passer par quatre chemins. Sportif, parce que sans sport je serais malheureux. Bosseur, parce que je bosse énormément et j’aime ça, j’aime aller au bout des choses. Et enfin casse-pied parce que je suis un p***** de casse pied, pour ne pas dire autre chose. J’adore taquiner, souvent je pousse même trop loin et je suis chiant 😉

C : Au prochain Interclub tu affrontes une autre équipe du meilleur club au monde, comment te sens-tu ? En tant que capitaine as-tu déjà réfléchi à une stratégie particulière pour battre l’autre équipe puisque tu connais certains joueurs de l’équipe adverse ? Qu’est-ce que tu ressens à l’idée de jouer contre des amis ? Dans quel état d’esprit seras-tu ? Est-ce que tu seras plus compétitif car c’est des gens du club ou au contraire plus détendu ?
N : Je n’aime pas ça, il est toujours délicat de jouer contre des joueurs du club et encore plus contre des amis dans une compétition officielle mais faut réussir à passer outre ce sentiment et donner le meilleur. En Interclubs, on représente le club mais surtout on fait parti d’une équipe et c’est ce qui passe en priorité, je ne serais pas plus compétitif, je le suis toujours et peu importe le match. On a une place de leader à conserver et surtout mes joueurs savent qu’en cas de sans faute (victoire des 8 rencontres), je les invite à la maison et je paie le champagne, ça motive 😉.